• Âge d’utilisation : à partir de 4-5 ans, mais peut être également utilisée chez l’enfant plus grand et même à l’adolescence.
  • Consigne : elle a été définie précisément par les auteurs : « Ces visages montrent combien on peut avoir mal. Ce visage (montrer celui de gauche) montre quelqu’un qui n’a pas mal du tout. Ces visages (les montrer un à un de gauche à droite) montrent quelqu’un qui a de plus en plus mal, jusqu’à celui-ci (montrer celui de droite), qui montre quelqu’un qui a très très mal. Montre-moi le visage qui montre combien tu as mal en ce moment. »

    Les scores sont de gauche à droite : 0, 2, 4, 6, 8, 10.
    0 correspond donc à « pas mal du tout » et 10 correspond à « très très mal ». Exprimez clairement les limites extrêmes : « pas mal du tout » et « très très mal ». N’utilisez pas les mots « triste » ou « heureux ». Précisez bien qu’il s’agit de la sensation intérieure, pas de l’aspect affiché de leur visage.

  • Avantages : compréhension facile, même chez l’enfant jeune, même chez l’enfant douloureux ou l’enfant très fatigué. Plus facile à comprendre que l’EVA ou l’EN car plus concrète.
  • Inconvénients : les adultes (soignants ou parents) sont parfois réticents car ils jugent les visages peu attrayants. Il faut passer outre car c’est l’échelle de visages la mieux validée et la plus appréciée par les enfants, car les autres échelles de visages (ex. Wong-Baker ou Oucher) font penser plus à l’émotion qu’à la douleur. Ces visages très stylisés et dépouillés correspondent probablement mieux à ce que ressentent les enfants douloureux qui très habituellement l’utilisent facilement.
  • Limites : les enfants les plus jeunes (4-5 ans), ont du mal à relativiser, à comparer différents niveaux de douleur entre eux ; ils se cotent alors le plus souvent au niveau le plus haut quelle que soit leur douleur; cela peut aussi être le cas d’enfants stressés, qui découvrent l’outil, par exemple aux urgences. Dans cette situation il est pertinent de revenir à une hétéro-évaluation comportementale.

Références 

Tsze DS, von Baeyer CL et al. Validation of self-report pain scales in children. Pediatrics 2013, 132 : e971-9.

Hicks CL, von Baeyer CL, Spafford P, van Korlaar I, Goodenough B. The Faces Pain Scale – Revised : Toward a common metric in pediatric pain measurement. Pain 2001 ; 93 : 173-83.

Bieri D, Reeve R, Champion GD, Addicoat L, Ziegler J. The Faces Pain Scale for the self-assessment of the severity of pain experienced by children : Development, initial validation and preliminary investigation for ratio scale properties. Pain 1990 ; 41 : 139-50.

La consigne est disponible en plus de 60 langages sur le site de l’International Association for the Study of Pain (IASP)

 

Pour commander des échelles  : Association Sparadrap (www.sparadrap.org) ou Fondation APICIL

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